jeudi 10 octobre 2013

Boycott : Mobilisation pour le soutien des 12 militants mulhousiens



Sur cette photo on reconnaît notamment monsieur le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë et monsieur, Harlem Désir, ou encore le sénateur Jean Vincent Placé (Europe Ecologie les Verts) et le conseiller (Front de gauche) de Paris, Alexis Corbière a la lecture de l’article ci-dessous serais ce encore une fois des mots juste des mots ?


Copie du courriel expédié au Parti Socialiste.

CTECNA


Collectif Tous ensemble contre le nouvel antisémitisme.






Adresse courriel : ctecna@gmail.com



à





PS

Parti socialiste

Adresse courriel : federation@ps-paris.org

Copie à : monsieur Julien Ernst secrétaire de la section du Parti Socialiste de Colmar.


Adresse courriel : pscolmar@gmail.com







Copie à monsieur Jérome Guedj: fede91@parti-socialiste.fr








A l’attention de monsieur le premier secrétaire du Parti socialiste monsieur Jean-Philippe Désir.







Monsieur le premier secrétaire,







C’est avec indignation stupeur et consternation que notre collectif à pris connaissance d’une affiche diffusée sur Internet ou une section de votre formation politique le Parti Socialiste du Haut Rhin ainsi que la section de Colmar du dit Parti Socialiste accorderait son soutien à douze activistes inculpés d’incitation à la haine raciale antisémite passant en jugement à Colmar en appel le 16 Octobre prochain. (Copie de l’affiche ICI.).



La formation d’ultra gauche EELV représenté par madame Djamila Sonzogni, conseillère Régionale Alsace, conseillère municipale de Mulhouse, appelle aussi sans aucune vergogne à manifester durant l’audience pour soutenir les proclamateurs de la haine inculpés à partir de 8h devant la Cour d’Appel de Colmar ICI. Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme avec une foule de parties civiles luttant contre l’antisémitisme et la Ligue Contre le Racisme et l’Antisémitisme (La LICRA) sont parties civiles dans ce procès. Oui monsieur Désir, la LICRA et croyez moi, cela n’est pas anodin et confirme, si il en était besoin que les activistes proclamateurs de la haine raciale antisémite ne sont pas poursuivis uniquement pour une simple entrave à une activité économique. On remarquera bien sur l’absence remarquée du MRAP, mais vous êtes certainement au courant que cette association marxiste d'ultra gauche dont les liens intimes avec le PCF ne font plus aucun doute ne se portera pas partie civile dans ce genre de procès, puisqu’il véhicule lui-même la haine raciale antisémite la plus nauséabonde.

Un de leur militant monsieur Maurice Winnykamen le sait bien puisqu’il écrit : « le MRAP distille de la haine des Juifs en général » comment voulez vous qu’un mouvement dit « antiraciste » et qui véhicule de la haine des juifs se porte partie civile dans des procès dont les accusés professent la même idéologie nauséabonde marxiste ? Source ici (1*)
Le MRAP est un mouvement marxiste et le marxisme véhicule de la haine brute en permanence. Et ce n’est pas nous qui l’affirmons mais un de leurs militants.



Parmi les fameux douze activistes ( Voir ici notre article très complet sur les porteurs de haine antisémite.) on y trouve madame Aline Parmentier, Secrétaire Départementale du Parti Communiste Français section Alsace et accessoirement coiffeuse, madame Farida Trichine Sarr ( Cadre EDF) de « Justice » pour la Palestine Alsace, Farida Trichine est une ancienne militante du Parti Socialiste de Mulhouse., monsieur le professeur d’histoire Henri Eichholzer activiste de l’AFPS (Association France Palestine Solidarité 68), émanation directe du Parti Communiste dit Français (Monsieur Eichholzer avait été condamné à 4 ans de prison par un tribunal de district de Tel-Aviv le 14 Mars 1984 pour avoir collaboré avec le FPLP pour préparer un attentat terroriste contre la tour du gouvernement à Tel Aviv, le FPLP est une organisation  placée sur la liste officielle des organisations terroristes antisémites), monsieur Mohamed Akbar ( Citoyen Afghan et « travailleur » social en France) de l’Association REDA, (Association Réflexions, Échanges et Débats en Alsace, dite aussi la « dynamique » présence musulmane) et monsieur Jacques Ballouey d’Europe Écologie les Verts 68.



Madame Martine Aubry, ancienne première secrétaire du Parti Socialiste votre prédécesseur avait réaffirmé la position du Parti Socialiste au sujet de l’antisémite campagne BDS, lors d'un repas organisé le 8 novembre 2010 par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), en indiquant notamment : « J'ai toujours combattu avec la plus grande détermination les tentatives faites par certains de vouloir importer le conflit du Proche-Orient dans notre ville. » « Je pense que ceux qui prônent le boycott se trompent de combat : au lieu de porter la paix, ils portent l'intolérance, ils portent la haine. Et quand on veut un chemin de paix, on ne commence pas porter cela. ».



Nous pensons sincèrement au sein de notre collectif  que vous ne pouvez qu’être d’accord avec ses paroles de sagesse.



Aujourd’hui des voix s'élèvent contre la campagne BDS. Il s'agit à la fois de philosophes, comme Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy, d'écrivains comme Pascal Bruckner, Mohamed Sifaoui et Yann Moix, de politiciens comme Bertrand Delanoë, le président de la république monsieur François Hollande, Anne Hidalgo, Jean-Marie Le Guen et monsieur le ministre de l’intérieur Manuel Valls, d'artistes ou d'hommes de théâtre et de médias comme Yvan Attal, Pierre Arditi, Michel Boujenah, Patrick Bruel, Bernard Murat et Pierre Lescure, de présidents d'associations, comme Dominique Sopo un de vos successeurs au sein d’SOS-Racisme, Arielle Schwab (UEJF) et d'historiens ou géopolitologues, comme Georges Bensoussan et Frédéric Encel.



Ces personnes sont en effet signataires d'un texte intitulé « Le boycott d'Israël est une arme indigne », texte auquel notre collectif apporte son soutient le plus total et dans lequel il est notamment indiqué :

« L'illégalité de la démarche ne fait pas de doute et la justice française ne tardera pas à la confirmer. Mais la justice sera bien en peine de sanctionner ce qui est essentiel dans cette affaire. C'est pourquoi, nous, associations, citoyens de tous bords, acteurs de la vie de notre pays, tous également attachés à la paix au Moyen-Orient et, donc, à l'avènement d'un État palestinien viable et démocratique aux côtés d'Israël, nous sommes convaincus que les boycotteurs se trompent de combat en prenant le parti de la censure plutôt que celui de la paix, celui de la séparation plutôt que celui de la possible et nécessaire coexistence - celui, en un mot, de la haine et non de la parole et de la vie partagées. »



En outre, près de quarante lauréats du prix Nobel sont signataires d'une « Déclaration des Prix Nobel en réponse à la campagne BDS d’appel au boycott académique » dans laquelle ils indiquent :

« Convaincus que les appels au boycott, au désinvestissement et aux sanctions des institutions académiques et culturelles :

Vont à l’encontre des principes de liberté académique et scientifique
Contreviennent aux principes de liberté d’expression et de recherche
Sont susceptibles de constituer une discrimination en vertu de l’origine relative à un État nation

Nous soussignés, Lauréats du Prix Nobel, appelons les étudiants, les enseignants et administrateurs de facultés à vaincre et dénoncer les campagnes d’appels au boycott, au désinvestissement et aux sanctions à l’encontre des institutions académiques, universitaires ou affiliées à des centres de recherche et de formation israéliens. De plus, nous encourageons les étudiants, les enseignants et administrateurs de facultés à promouvoir et fournir des opportunités au débat académiques citoyen pour que les parties s’engagent vers une résolution des conflits et des problèmes plutôt que de servir d’incubateurs à la défiance polémique, la propagande et l’incitation à la haine.



Selon toutes ces personnalités, dont François Hollande lui-même notre Président de la république, ces inculpés, madame Aline Parmentier, Farida Trichine, Henri Eichholzer, Mohamed Akbar et Jacques Ballouey sont des porteurs de haine. Le soutien du parti socialiste à cette campagne antisémite, si il est maintenu sera celui, en un mot, de la haine et non de la parole et de la vie partagées, ce qui pour le  mouvement socialiste humaniste et tolérant serait particulièrement indigne.



Dans l’attente de votre réponse je vous prie d’agréer, monsieur le premier secrétaire, l’expression de nos salutations les plus distinguées.

Pour le secrétariat du CTECNA.


Michel Alain Labet de Bornay . . .
 






NB : Un exemple de jurisprudence : La cour d’appel du tribunal de Bordeaux a rendu le 22 octobre 2010 son délibéré dans le cadre du procès (intenté par le BNVCA (Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme) et l’association Avocats Sans Frontières) intenté à une multirécidiviste de la haine antisémite militante de la LDH sévissant dans les grandes surfaces commerciales Françaises Sakina Arnaud Kimoun qui avait déjà été justement condamnée le 10 février 2010, par le tribunal correctionnel de Bordeaux  à 1 000 € d’amende, cette membre de la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) a été reconnue coupable de « provocation à la discrimination et à la haine raciale ».





Et le 23/05/12 Le Bureau National de Vigilance Contre l'Antisémitisme et le CTECNA saluait la décision de La Cour de Cassation, amenée à se prononcer sur l’arrêt de la Cour d’Appel de Bordeaux et de condamner Sakina Arnaud pour incitation à la haine raciale. Ainsi la Cour de cassation, par son arrêt du 22 mai 2012, a confirmé que le fait d’appeler publiquement au boycott des produits israéliens est constitutif d’une provocation à la discrimination à raison de la nationalité. Cette décision confirme les avis exprimés par le Défenseur des Droits, dans son rapport d’octobre 2011.





(1*) Biographie de Maurice par lui même. Maurice Winnykamen est né en 1933 dans une famille juive polonaise, dont le grand-père, révolutionnaire, a fui les tribunaux du tsar. Pendant la guerre, Maurice change de noms plusieurs fois et échappe à la déportation grâce au courage de ses parents résistants et d’une famille d’accueil savoyarde, les Pegaz. Après la guerre, il entre très jeune dans la vie active (“je refusais l’école car mon ami et concurrent pour la place de premier de la classe avait été arrêté par les nazis”). Syndicaliste, membre des jeunesses communistes, du MRAP, il entre à l’Université Nouvelle, en étudiant le soir. Il devient cadre à la CGT, puis intègre les entreprises du parti Communiste Français jusqu’à devenir le directeur marketing d’un groupement d’une dizaine de ses entreprises. Il quitte le PC en 1978 lorsque l’existence même de ces entreprises est niée par la direction du parti, Marchais en tête, alors qu’elles avaient été source d’emploi pour les militants et soutien pour le parti lui-même.
Il s’occupe ensuite d’une association pour la réinsertion d’enfants handicapés ou ayant eu des démêlés avec la justice. Depuis 2000 il vit à Nice, entre au Musée de la Résistance, crée l’Association pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés des Alpes-Maritimes (AMEJDAM), et entre au Parti Socialiste lorsque Le Pen accède au second tour de l’élection présidentielle. En 2006, il initie et préside l’antenne régionale de l’association “La Paix maintenant”, “qui prône l’amitié entre les peuples israéliens et palestiniens, le droit à l’existence pour chacun d’eux de vivre dans un pays aux frontières sécurisés, qui rejette l’importation sur notre territoire d’une guerre qui n’est pas la nôtre, et qui se bat contre le racisme”.



Maurice Winnykamen est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages dont“Hommage ou le récit d’un enfant caché” et “Quel avenir pour le syndicalisme?”. Son dernier ouvrage, paru en septembre 2007 “Grandeur et Misère de l’antiracisme, ou Le MRAP est-il dépassé?”, ou il  écrit avec la certitude d’un homme qui sait de quoi il parle : le MRAP distille de la haine des Juifs en général est  un témoignage sur l’histoire du MRAP et ses dérives antisémites actuelles.



Petit rappel pour la route.......!









4 commentaires:

  1. Cher Michel,
    Attention madame Parmentier annonce sur Internet que la semaine prochaine, des rencontres à Colmar sont prévue avec Milligoru (association turque).
    Millî Görüþ (Vision nationale) est une des « principales organisations de la diaspora turque en Europe». Le terme se réfère à la « vision religieuse musulmane» de l'organisation qui expliquerait que le monde musulman est en déclin en raison de son imitation des « valeurs » de l'Ouest comme notamment la laïcité les dirigeant de « l’association » ayant exprimé leur mépris pour la démocratie (Donc proche des valeurs du PCF) et les valeurs occidentales. Le mouvement est très actif dans la plupart des pays européens. Le mouvement contrôle de nombreuses mosquées. En Allemagne (Très proche de l’Alsace) la Bundesverfassungsschutz, agence intérieure de renseignement allemande, a mis en garde de façon réitérée au sujet des activités de Milli Gorüb, décrivant le groupe dans ses rapports annuels comme une « organisation étrangère extrémiste ». L'agence a aussi rapporté que « bien que Milli Gorüb, dans ses déclarations publiques, prétend adhérer aux principes de base des démocraties occidentales , l'abolition du système de gouvernement laïque en Turquie et l'établissement d'un état et d'un système social islamiques, sont, comme auparavant, parmi ses buts ».
    Millî Görüþ fait partie de la Ligue Musulmane Mondiale (Muslim World League – MWL ), une organisation financée que les Saoudiens qu’ils utilisent pour étendre l'interprétation radicale de l'Islam à travers le monde. Le gouvernement américain surveille étroitement les activités de la MWL, qu'il accuse très justement de financer le terrorisme. En 2002, le département du trésor américain a lancé un raid sur les bureaux de Virginie du nord du groupe à la recherche des documents liant le groupe à Al Qaïda, au Hamas, et au jihad islamique palestinien. Il existe aujourd’hui une certitude sur les liens de certaines organisations non gouvernementales avec des ces réseaux de financement du terrorisme notamment Palestinien ». Il n’est donc pas étonnant que madame Parmentier membre du PCF et d’un groupe d’individus poursuivis pour incitation à la haine raciale antisémite dont un, monsieur Henri Eichholzer adhérent d’une prétendue ONG dite AFPS ( Section du PCF) avait été condamné à 4 ans de prison par un tribunal de district de Tel-Aviv le 14 Mars 1984 pour avoir collaboré avec le FPLP pour préparer un attentat terroriste contre la tour du gouvernement à Tel Aviv, le FPLP est une organisation placée sur la liste officielle des organisations terroristes antisémites. Comme celles de l’AFPS et du PCF les publications de Millî Görüþ sont remplies d'une forte rhétorique antisémite et antichrétienne. Ce qui se ressemble s’assemble !
    A suivre

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    1. Suite :
      Madame Aline Parmentier nous informe, toujours sur Internet, que des contacts sont établis avec une association de « jeunes » des quartiers Ouest de Colmar, et des associations culturelles des mosquées pour obtenir de nouveaux soutiens lors de son procès pour incitation à la haine prévu le 16 Octobre prochain.
      Les sinistres imbéciles membres de la campagne immonde et antisémite BDS (ou les sombres provocateurs) véritables boutes feu de la haine qui affrètent des bateaux avec l’argent des contribuables Français pour une aide soi-disant humanitaire aux Palestiniens pour des zones sous l'autorité du mouvement musulman Hamas, internationalement reconnu comme terroriste,qui manifestent dans les supermarchés leur haine d’Israël, qui appellent au boycott des produits juifs sont en passe d'atteindre leurs objectifs, dont celui de mettre face à face, deux alliés que l'on croyait scellés à jamais dans une amitié pluriséculaire, Turquie et Israël. Et en corollaire, la diplomatie turque qui a déjà essuyé un camouflet avec le pacte nucléaire concernant l'Iran, se transforme en annexe des intérêts arabes au Moyen-Orient. Les hordes d'enturbannés le torchon de cuisine sur la cafetière et de barbus en jupette en manifestation sur la place Taksim à Istanbul, avec leurs prières en arabe à côté de la statue d'Atatürk, fondateur de la Turquie moderne, civilisée et laïque, envoient un message sans équivoque sur le retour de la Turquie au camp des frères musulmans, comme certaines puissances dirigeantes du monde semble le souhaiter comme recours à la montée en puissance de l'Islam intégriste. Pays musulman, allié de l'occident et guide du monde musulman modéré tel était le rôle dévolu à la Turquie mais avec des gens initiateurs de la campagne antisémite BDS qui recherche une alliance avec les turcs en cherchant à les faire manifester aujourd'hui pour protester contre Israël. Qui sont ces gens là ? La réponse est simple et claire: Des ennemis de la République !

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    2. Additif inquiétant : Suite à la campagne BDS : Des jeunes turcs, immigrés en Hollande, ont ouvertement manifesté leur haine des Juifs, en direct, sur les ondes de la télévision nationale néerlandaise,en Mars 2013.

      On peut y voir un adulte, en fait un chercheur néerlandais, s'entretenir avec plusieurs adolescents turcs, immigrés aux Pays-Bas.
      Quatre d'entre eux s'expriment tout au long de la discussion (ils sont nommés d'après des numéros de 1 à 4).

      Le chercheur leur demande d'exprimer leur opinion sur les questions liées à la Shoah et à la Seconde Guerre mondiale.
      Le sujet démarre sur Anne Frank. Ils sont apparemment bien informés.
      Un participant coupe la parole à son camarade, alors qu'il explique qu'Anne Frank était une jeune fille juive qui avait été assassinée...

      Avant même qu'il puisse répondre à la question du chercheur :"Qui l'a assassinée ?", il intervient bruyamment pour affirmer qu'"elle n'a pas été assassinée.

      Elle est morte du typhus trois jours après la fin de la guerre".
      Le chercheur ne cherche pas à lui expliquer qu'elle est morte du typhus après avoir "vécu" dans des conditions effroyables dans un camp où elle a été déportée par les Nazis.

      Les quatre garçons expliquent que, de toute façon, "quelqu'un tué par Hitler était probablement coupable de quelque chose".
      "Hitler n'a pas tué les Juifs sans raison".
      L'un d'entre eux, affirme que telle est son "honnête" opinion : il est "satisfait de ce qu'Hitler a fait avec les Juifs".

      Lorsque l'intervieweur lui demande de clarifier sa déclaration, il la reformule tranquillement et ses camarades acquiescent.
      S'ensuit une séquence où s'enchaînent tous les poncifs antisémites et les plus ouvertement pro-nazis.
      "Ce qu'Hitler a dit à propos des Juifs est qu'il y aura un jour où vous verrez que j'ai raison d'avoir tué tous les Juifs.
      Et ce jour viendra", dit l'un d'entre eux. (Cette phrase était l'une des citations d'Hitler présentées sur une application commercialisée par Google App).
      A suivre

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    3. Suite

      Un autre tente d'argumenter en expliquant à l'interviewer :
      "La haine pour les Juifs existe parce qu'ils essayent de voler des pays, comme à Gaza. Ils tuent beaucoup de gens", poursuit-il, et "les tuer par millions était justifié parce que maintenant ils tuent des millions de Palestiniens.".
      "En ce qui me concerne, Hitler aurait dû tuer tous les Juifs", rétorque l'un des garçons en faisant une grimace qui déclenche le rire de ses amis.

      Tout au long de l'interview qui se déroule en néerlandais, le chercheur est clairement consterné par l'attitude, les réactions et les propos des jeunes gens.
      Il s'écrie même à un moment :"Vous me choquez".

      Mais il ne se départit jamais de son ton bienveillant et ses questions, même dérangeantes, sont accueillies avec beaucoup de sérieux par les quatre adolescents qui ne semblent ne pas lui en vouloir de ne pas être d'accord avec eux.

      L'un d'entre eux lui demande même :
      "Tu les aimes toi, les Juifs ?"Et il semble sidéré lorsque l'adulte lui répond :"oui".
      Le chercheur tente de leur expliquer qu'une situation géopolitique donnée ne peut pas expliquer la haine des Juifs :
      "Beaucoup de Juifs, assure-t-il, ne sont pas d'accord avec la politique d'Israël.".
      Ce qui ne suscite aucun intérêt de la part de ses interlocuteurs.
      Il cherche à savoir s'ils ont des amis juifs.
      Rires d'incrédulité, "il est fou ou quoi ?".

      S'ils connaissent des juifs :"on n'a pas besoin de connaître tous les Juifs pour dire quelque chose sur eux", s'entend-il répondre jusqu'à l'argument suprême :"C'est la liberté d'expression".
      Les jeunes racontent du reste que "tout le monde dans leur école déteste les juifs", leurs amis hollandais aussi.
      Et ils expliquent comment le vocable "juif" est devenu synonyme de "diable".
      Ils l'utilisent pour souhaiter du mal à quelqu'un ou le dénigrer…
      Le chercheur annonce qu'il va les faire changer d'avis, (ce qui fait éclater de rire ses interlocuteurs) et qu'il se donne un an pour modifier leur jugement. Tous nient avec véhémence.

      "Tu ne m'extirperas jamais ça de la tête", dit l'un d'entre eux.
      Un autre prend les paris :"Cinquante euros que tu n'y arriveras pas !". Pari tenu, lance le chercheur qui leur donne "rendez vous dans un an".

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