Le procès du raciste antisémite musulman Mohamed Achamlane reporté.

Mohamed Achamlane, un français musulman, imam auto proclamé d’un groupe salafiste Sirat Alizza, ("les cavaliers (sic) de la fierté" en Anglais « Camel jockeys ») aurait du être jugé le jeudi 9 Juin devant le tribunal correctionnel de Limoges pour provocation à la discrimination raciale.

L'ambiance risquait d'être extrêmement tendue, à l'intérieur mais aussi à l'extérieur du palais de Justice de Limoges. D’importantes forces de l'ordre étaient mobilisées aux alentours de l'enceinte judiciaire.

Dans ce dossier, l'association SOS Racisme est partie civile. On regrette bien sur l’absence remarquée et le silence assourdissant de l’association antiraciste dite MRAP (*) ! Il est vrai que le MRAP était occupe ce jour là devant la 17^ème chambre à Paris pour le procès en appel de Brice Hortefeux à cette occasion le MRAP soulignait l’importance et la nécessité que la justice sanctionne l’expression raciste, quel que puisse être en être l’auteur. Il en va, en effet, de la crédibilité de la Loi qui a prévu de sanctionner des propos portant atteinte à l’honneur ou la dignité d’une personne en raison de ses origines.

Les paroles proférées par Momo comme « Pays de mécréants, qui boivent de l’alcool et mange du raaalouf (Porc) ! Nicolas Sarkozy et son gouvernement de juifs sionistes, des chiens ! » ne doivent pas pour cette association marxiste de « parasélites » porter atteinte à l’honneur ou la dignité d’une personne en raison de ses origines. "Même si ce groupe reste marginal, il rencontre un certain succès auprès d'une jeunesse désabusée. Il fait la promotion du repli identitaire et donne l'image d'un Islam violent. C'est pourquoi nous avons tenu à porter l'affaire devant les tribunaux", a expliqué Stéphane Chastrusse, membre du bureau national de SOS Racisme et membre de Ni putes, Ni soumises 87.               

A 8h30, Mohamed Achamlane, un musulman de 33 ans, devait être jugé pour « provocation à la discrimination nationale, raciale, religieuse ».

Mohamed, « prédicateur » musulman, devait être jugé pour deux faits : une puante action antisémite de la campagne BDS à l'intérieur d’un Mac donald's d'un « quartier sensible » de Limoges qui avait été conduite par son groupe de barbares musulmans Sirat Alizza les « Camel jockeys ».

Le 12 juin 2010, des musulmans membres du groupe de sauvages incultes Sirat Alizza avaient investi la chaîne de restauration rapide, placardé des affiches antisémites, appelé à ne plus manger chez Mac Donald's, l'ancien PDG du groupe à l'international, Jack Greenberg, étant juif. La plupart des musulmans le visage courageusement dissimulé, soit par une cagoule soit par un voile, avaient aussi harangué les consommateurs en les incitant à renoncer à manger dans l'enseigne qui selon eux finançait d'une manière ou d'une autre l'armée israélienne qui massacrait d’innocents palestiniens..

Outre sidi Achamlane, un pur enfant de Bretagne originaire de Nantes, deux autres français musulmans sont poursuivis : un Limougeaud de 26 ans et un homme de 31 ans natif de Wassy en Haute-Marne.

Second événement, la manifestation « surprise » place de la Motte le 17 septembre 2010 du groupe d’antisémites musulmans appelé désormais « Forsane Alizza ».

Ce jour-là, il avait harangué la foule et réagi à la provocation du révérend de Floride Terry Jones qui avait annoncé vouloir brûler le Coran. Environ 200 musulmans haineux, très jeunes pour la plupart, s'étaient rassemblées derrière une banderole "Coran brûlé, musulmans révoltés".

Le breton Mohamed s'en était pris au code pénal français. « Ce livre, nous ne le respectons pas », avait-il lancé en le jetant par terre et lui donnant un coup de pied. « C'est ce livre qui doit être brûlé et pas un autre ».

Une centaine de « jeunes » dit « musulmans révoltés », comme l'on pouvait lire sur des banderoles, avaient défilé en ville, rue Jean-Jaurès, place des Bancs après un « prêche » plein de haine raciste d'une dizaine de minutes place de la Motte.

Mohamed Achamlane avait alors proféré lors de son « prêche » intégriste un discours visant de haine absolue visant pêle-mêle les juifs, "les Roberts" (les non-musulmans, ndlr) ou les journalistes, tous taxés d'être, sinon islamophobes, au moins complices d'islamophobie.

Extraits : « Pays de mécréants, qui boivent de l’alcool et mange du raaalouf (Porc) ! Nicolas Sarkozy et son gouvernement de juifs sionistes, des chiens ! »

Des cris abominables de « mort aux juifs » sont nettement audibles (En arabe).

“Notre révolte est sincère et la violence (sic) dont on fait l’objet chaque jour, va se transformer en bain de sang “

Le musulman breton qui n’a pas de chapeau rond dit vouloir "élever la parole d'Allah et redresser la tête des musulmans contrairement au CFCM (conseil français du culte musulman) qui se mure dans un silence assourdissant" face à une prendue islamophobie généralisée que croit déceler les salafistes intégristes.

Mais les trois musulmans racistes et antisémites n'ont pas pu être jugés au tribunal de Limoges Une nouvelle audience sera nécessaire le 24 juin.

« Mesdames, messieurs le tribunal, veuillez vous lever ! », annonce comme de coutume l'huissier d'audience du tribunal correctionnel de Limoges. Dans la salle, le groupe de musulmans barbus, refuse obstinément d'obtempérer.

Me Jean-Christophe Romand, le conseil de Mohamed Achamlane, soulève la nullité de la citation à comparaître.

Le parquet a fait référence à une loi pour partie abrogée. « Simple erreur matérielle de date », explique Jean-Pierre Dartenset, le procureur adjoint. Nullité retenue. Le tribunal invite le parquet à revoir sa copie.

La présidente Estelle prévient le prévenu : « la prochaine fois, le tribunal n'acceptera aucun incident. Si non, pas de public ».Le raciste Mohamed Achamlane quitte la salle d'audience tout sourire.

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(*) Et pendant ce temps là le MRAP s'occupe de propos racistes !!!!!!!!!

Publié sur le Post.fr le 09/06/2011 à 10h21

Procès en appel de Brice Hortefeux : le MRAP accordera de l’importance à la sanction des propos racistes.

Ce jeudi 9 juin 2011, se déroulera devant la Cour d’appel de Paris le procès de l’ancien ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux. Condamné le 4 juin 2010 pour injure à caractère racial par la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, Brice Hortefeux avait alors interjeté appel.

Lors de l’université d’été de l’UMP, Brice Hortefeux avait déclaré à propos des arabes : « Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes». Hortefeux avait-également considéré qu’Amine Benalia-Brouch, présenté comme buvant de la bière et mangeant du cochon, « ne correspondait pas du tout au prototype. »

A l’occasion du procès en appel, le MRAP souligne l’importance et la nécessité que la Justice sanctionne l’expression raciste, quel que puisse être en être l’auteur. Il en va, en effet, de la crédibilité de la Loi qui a prévu de sanctionner des propos portant atteinte à l’honneur ou la dignité d’une personne en raison de ses origines.

Le MRAP sera représenté à l’audience par Maître Pierre MAIRAT.

Paris, le 9 juin 2011