Israël se prononce dans l'Affaire Al Dura: «un massacre qui n'a jamais eu lieu».
Source: Point de bascule. CANADA.
Dénouement important en faveur de Philippe Karsenty dans l'affaire Mohammed Al Dura.
Le bureau du Premier Ministre israélien vient d'effectuer une déclaration officielle démentant formellement les déclarations mensongères de Charles Enderlin dans son livre Un enfant est mort et dans les médias. La déclaration « rappelle tout particulièrement la campagne d'horreur qui prétendait attribuer à Israël un "massacre" a Jenin, qui n'a jamais eu lieu » et ajoute aussi qu' « il faut souligner, à ce sujet, que pendant des années, l'affaire Al Dura a servi de prétexte a certains pour inciter à la haine, à l'antisémitisme et à la violence contre des israéliens. »
Le bureau précise ainsi sa position:
« Quoi qu'il en soit, il est clair à présent, qu'il était faux de faire endosser la responsabilité dans l'affaire Mohammed Al Dura à Tsahal et à l'Etat d'Israël. Les éléments révélés réfutent les assertions qui avaient alors été émises à l'encontre des israéliens, et que les médias internationaux, FRANCE 2 en tête, n'avaient jamais soumises à examen approfondi en leur temps. Il est toujours avéré que, malgré la présence sur place de dizaines de photographes, aucune preuve supplémentaire, filmée ou autre, n'a jamais été fournie sur le tir israélien supposé vers Jamal et Mohammed Al Dura. Les circonstances même de ce tir (la distance, l'angle, les indices sur le terrain) démontrent qu'il ne pouvait pas provenir du poste israélien. »
L'éditorialiste du quotidien Maariv, Ben Dror Yemeni s'est aussi positionné en faveur de Karsenty:
«Dix ans plus tard, Enderlin publie un livre. Il ne renonce pas. Il continue dans la même ligne. Il essaie de se faire prendre pour la victime d'un «complot». La besogne est facile, non seulement « l'élite » et la « clique » en France l'ont promu au rang de héros, mais on a organisé une pétition en sa faveur et on a essayé de ridiculiser Karsenty . Il s'avère qu'Enderlin, Israélien depuis de nombreuses années, a de nombreuses relations en Israël aussi. Il y en a trop qui prennent sa défense. Dans son nouveau livre, il peut prétendre que l'armée Israélienne ne veut aucune enquête car elle redoute une conclusion déplaisante. C'est vrai. L'Israël officiel n'a jamais pris le soin de démentir la version d'Enderlin. Il n'est pas clair s'il s'agit de fatigue, de bêtise ou des deux à la fois. D'autres se sont charges de la besogne. D'autres se chargent de démentir. Mais Israël s'est tu.»
Le 13 octobre dernier, Montréal avait accueilli Philippe Karsenty pour présenter les faits derrière la supercherie de l'affaire d'Al-Dura. Deux conférences, une en français à l'Université de Montréal et une autre en anglais au collège Marianapolis, ont été tenues devant un public excédant 150 personnes.
L'affaire Mohammed Al Dura sert aussi de levier aux militants sympathisants islamistes du Québec et le Canada:
L'image des deux innocents a vite fait le tour du monde et a contribué à jeter de l'huile sur le feu qui a mené au déclenchement de la deuxième intifada. Le jeune Mohamed Al-Dura est devenu un héros et un martyr récupéré dans les propagandes d'al-Qaïda et cette affaire a même servi de justification aux djihadistes qui ont décapité le journaliste du Wall Street Journal, Daniel Pearl. Plusieurs pays du monde ont même dédié des timbres postes en l'honneur du jeune Mohamed Al-Dura. Des rues, un hôpital et des places portent son nom, de la Palestine en passant par la Tunisie, jusqu'en Afrique. Les groupes militants dévoués à l'anti-israélisme ramènent constamment cette histoire dans les conférences, les forums et les groupes de discussion, y compris ici au Québec et au Canada.
À l'instar de la plupart des médias français, un grand nombre de médias québécois et canadiens ont présenté la version des faits d'Enderlin sans avoir au préalable pris conscience de celle soutenue par Karsenty. Mis à part Le Devoir sous la plume de Stéphane Baillargeon, Benoît Dutrizac à l'antenne du 98.5 FM, Éric Leray à l'antenne du 1650 AM, sous la plume de Beryl Wajsman, éditeur du Suburban, et Barbara Kay du National Post les médias d'ici se sont contentés de présenter un seul côté de la médaille.
Le secrétariat du CTECNA
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